ROBERT LOTIRON - LA FENAISON - OEUVRE CUBISTE En 1919, selon Basler, Robert Lotiron évolue vers un "naturalisme spiritualisé". Il intègre les artistes permanents de la galerie Marseille à Paris, qui sont Jean-Louis Boussingault, André Dunoyer de Segonzac et Luc-Olivier Merson avec qui il va être perçu, par le refus partagé du fauvisme ou, un peu plus tard en 1924, du surréalisme, comme constituant les suiveurs du groupe de la Bande noire. Définissant Robert Lotiron comme un « cubiste de charme », Gérald Schurr voit chez lui, plutôt que l'exemple d Louis Marcoussis, celui de Georges Braque dans « la manière de fragmenter, d'insérer et d'approfondir les surfaces, de décomposer l'objet, d'ordonner ses compositions sur les thèmes des quais et des ponts de Paris ». Claude Roger-Marx, pour sa part, ne manque pas de souligner la prédilection de l'artiste pour les petits formats : « Sentant qu'il était possible d'exprimer le meilleur de lui-même sur une surface limitée, Lotiron a concentré ses dons charmants dans des petits paysages animés où son sens de la composition et de l'harmonie triomphe »1. Outre la capitale, les tableaux qu'il brosse autour de 1920 annoncent les habitudes estivales de Robert Lotiron dans la maison familiale de Villennes-sur-Seine : cette part de son oeuvre restitue différents aspects du village, des communes environnantes (Orgeval, Poissy, Migneaux, Breteuil) et des travaux des champs. Technique mixte sur papier Robert Lotiron - 1886-1966 - Fenaison dans la vallée de la Saône. Très bon état Dimensions : 21 cm sur 27
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