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LE BAIN DE DIANE - D'APRES CHRISTOPHE-GABRIEL ALLEGRAIN - Epoque 19ème siècle - VENUS AU BAIN. ALLEGRAIN Christophe-Gabriel - Sculpteur né en 1710 et mort en 1795. Cette sculpture en marbre blanc, réalisée dans le plus pur respect de l'oeuvre originale, remonte au 19ème siècle. La sculpture est réalisée dans un bloc unique, et en taille directe. Le marbre utilisé provient de Carrare. Il est d'une grande dureté, d'un blanc immaculé, légèrement translucide et brillant, au grain très serré et d'une extrême finesse. Observez la stature du personnage, les proportions du corps, ainsi que les détails du visage, de la chevelure, des mains et pieds . Ils sont rendus avec une extrême précision. Cette sculpture est extrêmement racée et exécutée dans un beau marbre blanc immaculé, très lumineux. Hauteur : 67,5 cm. Poids : 20 kg Etat impeccable, aucun accident. L'oeuvre originale entrée au Louvre avant 1824 , département des sculptures, réservée pour la Nation par Louis-Simon Boizot le 26 décembre 1793. Une statue en réduction de l'originale a été acquise par le musée du LOUVRE en 1995. En 1755, le marquis de Marigny, directeur des Bâtiments du Roi, passe commande à Allegrain d'une Vénus pour le château de Choisy. En 1767, le grand marbre est achevé et présenté au Salon, et reçoit des éloges, notamment de Diderot dont le commentaire est resté célèbre : « Belle, belle, sublime figure ; ils disent même la plus belle, la plus parfaite figure que les modernes aient faite [...] Les belles épaules, qu'elles sont belles, comme ce dos est potelé, quelle forme de bras, quelles précieuses, quelles miraculeuses vérités de nature dans toutes ces parties. ». L'œuvre est ainsi unanimement appréciée malgré la mauvaise qualité du marbre fourni au sculpteur, souffrant de plusieurs veines bleuâtres. Diderot avouera dans une lettre de mai 1768 au sculpteur Falconet : « Eh bien cet Allegrain dont je n'avais jamais entendu parler, vient de faire une Vénus au bain qui fait l'admiration, même des maîtres de l'art ». Allegrain s'est sensiblement inspiré d'un petit bronze du sculpteur maniériste Jean de Bologne, Baigneuse posant le pied sur un vase de parfum (plusieurs exemplaires connus), reprenant la ligne sinueuse du corps, les épaules tombantes, la poitrine haute et menue, et la coiffure composée de nattes sophistiquées. L'œuvre a intrigué les contemporains par sa pose sensuelle, se penchant en avant, avec une inclinaison délicate de la tête, qui a d'ailleurs nécessité de laisser un pont derrière la nuque pour renforcer la sculpture. Le visage est animé d'un discret sourire et d'un plissement à l'œil gauche, sollicitant la complicité du spectateur. On note le naturalisme du corps, les hanches, et le creux du bras, si admirés par Diderot. La sculpture est acquise par Louis XV qui l'offre en 1772 à sa favorite madame du Barry, qui l'installe alors dans le parc du château de Louveciennes.
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